D’après le CR de Nadine.
5 Albédiens se retrouvent à l’Epine. Une douce température de 11°C, et d’un coup, mise en route du frigo (6°C à minuit). Un SQM de 21.6 ; puis un ciel laiteux passé minuit, mais quand même bien joli.
Chacun colonise un emplacement choisi avec beaucoup de soin Les astrophotographes s’activent pendant que le mijoté de choucroute emplit l’atmosphère. Le dîner est vite coché ; on craint l’arrivée de l’humidité, alors dès 19h30, les astrophotographes s’activent autour de leurs éternels problèmes techniques pendant que les observateurs sont à fond sur le pointage de la comète du siècle Tsuchinshan-Atlas, qui à vrai dire, n’est pas moche du tout dans les télescopes !
Les observateurs attaquent les classiques du ciel et s’arrêtent un grand moment sur Saturne et Jupiter. Jupiter est juste maaaaagnifique : on voit plein de détails des bandes, des turbulences dans la grosse bande inférieure, et l’ombre d’un satellite superbement bien résolue en avant-plan de la bande supérieure. On n’avait jamais vu Jupiter avec une telle stabilité d’image et une telle résolution. On n’a pas vu la GTR en bordure de disque à 2h… pas compris pourquoi, alors qu’elle était annoncée pour 3h30 heure locale au méridien central et qu’elle aurait dû être visible depuis 1h30 (5h de période de rotation ouest-est)… Tache trop faiblarde ?
La fatigue arrive. On regarde l’heure. Incroyable, il n’est que minuit. Mais ça fait tout de même 4h30 qu’on est l’œil rivé à l’oculaire. On se remotive et on se requinque avec des nébuleuses. Celle d’Orion est splendide, on s’amuse avec des filtres et avec la bino.
Un bon nombre d’étoiles filantes observées. Les Géminides ont été évoquées toute la nuit, mais après investigation, il s’agissait des Taurides…
Deux se préparent à lever le camp pour rejoindre leur auberge vers 1h30. Les campeurs résistent malgré tout et regardent Mars, mais il n’y a rien à voir à part un disque gibbeux. Puis les amas du Cocher et M1. A 3h, transis de froid, ils capitulent.
A partir de 7h30, des marcheurs et des véhicules se font entendre. Quel trafic dans le coin ! Less astro-campeurs finissent par émerger. Choc des cultures : des Albédiens avec tout leur matériel d’extraterrestre qui goutte et qui sèche / des croquants du coin qui circulent munis de paniers géants en osier, garnis de kilos de girolles.
Dans la matinée, belle démonstration du Sol’Ex. Au départ, perplexité devant cette image télé des années 80 (il ne manque que la neige). Mais au final, il y a de quoi être séduit par la mise en œuvre et les images du soleil (énervé) résultantes !
Un superbe ciel pour repartir avec des étoiles plein les yeux!
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